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Suisse 2035 - Les grands défis de demain en 20 questions

La Chancellerie fédérale a posé aux think tanks un total de 20 questions en leur demandant
de répondre par oui ou par non et de justifier leur réponse. Reatch a participé et a répondu à deux des questions.

Le rapport complet est disponible ici.

Plus de 85 % des Suisses vivront-ils en ville en 2035 ?

73 % de la population vivent dans les 49 agglomérations du pays (Office fédéral de lastatistique). Depuis le début du siècle surtout, la population des agglomérations est en hausse. Le rythme de croissance des agglomérations (17,7 %) est supérieur à celui de la population totale de la Suisse (17,2 %). Moins de la moitié de la population vivait en ville en 1950 (45 %). La tendance va-t-elle se confirmer pendant les 15 prochaines années ouva-t-elle s’inverser en faveur du retour à la campagne ?

Guido Baldi: En juillet 2035, l’Office fédéral de la statistique publie la « Statistique des villes suisses 2035 ».[1] Pour la première fois depuis longtemps, la tendance, souvent qualifiée d’« exode urbain », qui s’était amorcée dans les années 2020 s’inverse. Le pourcentage de la population vivant dans des agglomérations augmente de nouveau, mais continue de rester en-deçà de celui des années 2020. Les commentateurs sont nombreux à estimer que d’ici 2050, plus de 85 % de la population suisse vivront en ville. Interrogée, une experte dit toutefois, demi-souriante, qu’un groupe de réflexion connu avait avancé des prévisions similaires il y a près de quinze et s’étaitclairement trompé, raison pour laquelle de telles estimations sont sujettes à caution.

2020 et 2021 ont été une césure en Suisse et dans le monde : à l’époque, la crise sanitaire adurablement marqué les gens, parfois limité fortement les possibilités d’échanges physiques et par là conduit, dans de nombreux domaines, à un bond en avant de la transition numérique. Et même si les mesures visant à enrayer le coronavirus sont restées temporaires, de nombreux comportements nouveaux se sont inscrits dans le temps. Le travail à distance, par exemple, est resté répandu même après le ralentissement de la pandémie. [2] La proximité avec la nature est devenue plus grande. [3] Pendant le confinement, le quotidien de ceux qui pouvaient profiter de grands logements entourés d’espaces verts était plus agréable. Grâce au télétravail, la vie à la campagne était davantage compatible avec la vie professionnelle et davantage propice à la détente et à la vie de famille. Les loyers et les prix de l’immobilier, déjà élevés, ont une fois de plus pris l’ascenseur pendant la pandémie [4] , ce qui s’est fait ressentir surtout dans les aires urbaines. En conséquence de quoi les gens ont été de plus en plus nombreux à déménager dans des agglomérations de moyenne importance, mais aussi à découvrir de petits villages du Plateau ou des régions de montagne pour y vivre et y travailler.

Les jeunes, les familles et les citadins surtout ont eu envie de se mettre entièrement au vert [5], eux qui jusque-là avaient choisi la ville, où l’offre de loisirs était plus intéressante et le nombre decrèches plus élevé. Or des innovations sociales ont rendu les régions rurales de plus en plus at-trayantes à cet égard. Vivre à la campagne, ce n’était plus prendre la poussière mais être dans l’air du temps et, grâce aux possibilités numériques de télétravailler, faire preuve d’une conscience écologique. Même si la vie à la campagne avait gagné en importance, cette tendance ne s’est jamais généralisée. La vie citadine est restée le mode de vie dominant, et la majeure partie de l’activité sociale, culturelle et économique a continué d’avoir lieu dans les zones urbaines.

Les personnes aisées et diplômées ont pu s’offrir le beurre et l’argent du beurre. Souvent, elles possédaient deux voire trois résidences en ville et à la campagne, entre lesquelles elles ont alterné aussi bien pour travailler que pour se reposer. Elles ont généralement pu travailler demanière hybride et organiser leur vie entre des maisons ou des appartements spacieux en centre-ville et des villas au bord d’un lac ou en montagne. [6] Il en est allé de même des personnes gagnant un revenu moyen, dans la mesure où elles habitaient dans des appartements plus petits en ville comme dans de grandes propriétés à la campagne. Les personnes à faible revenu enfin, en raison de leur profession qui ne concordait pas toujours avec le travail à domicile, ont été plus souvent contraintes que les autres à vivre dans des agglomérations àproximité de leur lieu de travail. Au total, ces changements de comportement ont entraînéune nette hausse de la demande en logements. Il en est résulté une forte activité de construction, qu’une augmentation des taux d’intérêt et un ajustement des prix survenus dans l’intervalle ont freiné, pour une courte durée seulement.

Au début des années 2030 toutefois, un ralentissement de ces tendances a commencé à sefaire sentir. De nombreuses personnes qui vivaient à la campagne avaient accepté plusieurs emplois qu’elles ne pouvaient occuper que depuis la maison.[7] Le travail entièrement à domicile a cependant conduit au fait que, sur le marché du travail, ces personnes ont toujours plus été en concurrence avec des personnes d’autres pays. Le stress était donc grand, tandis queles salaires n’évoluaient que lentement. Dans ce contexte, ceux qui travaillaient de manière hybride, depuis chez eux et au bureau, étaient privilégiés. Ils étaient plus difficilement remplaçables et avaient davantage de contacts sociaux. Ils se sont de plus en plus attiré les foudresdu reste de la population, parce qu’ils accaparaient beaucoup de logements bien situés tantà la campagne qu’en ville, ce qui a fait croître les prix. Parfois, leurs appartements en centre-ville n’étaient pas occupés pendant longtemps, si bien que certaines villes ont craint de devenir des villes mortes.

À la campagne, de plus en plus de gens ont commencé à se sentir mal à l’aise au milieu des villas cossues et des télétravailleurs stressés, qui semblaient avoir peu de temps pour entretenir des contacts sociaux et profiter de la nature. L’attrait pour la nouveauté, qui dominait encore au milieu des années 2020, s’est lentement tari, et les villes ont retrouvé de la force d’attraction. De plus en plus de pionniers ont tenté d’insuffler de la vie à des quartiers etagglomérations qui semblaient s’endormir. Ils ont profité des coûts de l’habitat qui y étaient devenus comparativement faibles. Le vivre ensemble en ville et divers projets d’habitation novateurs ont encouragé les échanges et l’essor de nouvelles idées.

En 2035 donc, les villes avec leurs centres historiques et la possibilité pour les habitants detous les milieux de se rencontrer ont connu un nouvel élan. On reste toutefois bien loin du pourcentage de 85 % de population citadine que le groupe de réflexion avait prévu en 2022.

References:

[1] Le présent article tente d’envisager les évolutions qui se profilent d’ici 2035 et l’état de la recherche les concernantdans l’avenir. Il tente également d’envisager les possibles ruptures de tendance là où une continuation des tendancesmomentanées ne semble pas sensée. La forme stylistique choisie de l’article, qui part de l’année 2035 pour faire unerétrospective fictive de la période depuis 2021, s’inspire en partie de la Chancellerie fédérale (2015) : Perspectives 2030– Opportunités et dangers pour la Confédération. Berne. Publications fédérales. Disponible à l'adresse suivante : https://www.bk.admin.ch/bk/it/... (état : 30.03.2022).

[2] Barrero, José M./Bloom, Nicholas/Davis, Steven (2021) : Why working from home will stick. In : NBER Working Paper28731, 1–68. Disponible à l'adresse suivante : https://www.nber.org/system/files/working_papers/w28731/w28731.pdf(état : 30.03.2022)2).

[3] Office for National Statistics (2021) : How has lockdown changed our relationship with nature ? Londres. Disponible àl'adresse suivante : https://www.ons.gov.uk/economy... (état : 30.03.2022).

[4] Rieder, Thomas (2021) : Schweizer Immobilienmarkt 2021 : Wohneigentum gefragter denn je. Zurich : Credit Suisse.Disponible à l'adresse suivante : https://www.credit-suisse.com/... (état : 30.03.2022).

[5] Mayer, Heike/Meili, Rahel (2016) : New Highlander Entrepreneurs in the Swiss Alps. In : Mountain Research and Develop-ment, 36/3, 267-275. Disponible à l'adresse suivante : https://boris.unibe.ch/89085/1/Mayer_Meili_MRD_2016.pdf(état : 30.03.2022). Mayer, Heike (2020) : Innovation in der Peripherie. In : Secrétariat d'État à l'économie SECO (Hrsg.) (2020) : WeissbuchRegionalpolitik. Berne : Secrétariat d'État à l'économie SECO, 29-31. Disponible à l'adresse suivante : https://www.seco.admin.ch/seco... (état : 30.03.2022).

[6] Bonacini, Luca/Gallo, Giovanni/Scicchitano, Sergio (2021) : Working from home and income inequality : risks of a ‘newnormal’ with COVID-19. In : Journal of Population Economics 34, 303-360. Disponible à l'adresse suivante : https://link.springer.com/arti... (état : 30.03.2020).Irlacher, Michael/ Koch, Michael (2020) : Working from Home, Wages, and Regional Inequality in the Light of Covid-19. In: CESifo Working Paper Series 8232, 2-31. Disponible à l'adresse suivante : https://www.cesifo.org/en/publ... (état : 30.03.2022).

[7] Certaines des évolutions présentées ici se sont esquissées bien longtemps auparavant déjà.Baldwin, Richard (2019) : The Globotics Upheaval : Globalization, Robotics and the Future of Work. Oxford : Oxford Uni-versity Press.Gray, Mary L./Suri, Siddharth (2019) : Ghost Work : How to Stop Silicon Valley from Building a New Global Underclass.Boston : Houghton Mifflin Harcourt.Fuster, Thomas (2021) : Angestellte im Home-Office, nehmt euch in acht ! In : Neue Zürcher Zeitung 2011. Disponible àl'adresse suivante : https://www.nzz.ch/meinung/ang... (état : 30.03.2022).

L’agriculture suisse vivra-t- elle à l’heure du génie géné- tique en 2035 ?

La Suisse connaît un moratoire sur les OGM depuis 2005. Celui-ci a été prolongé 4 fois depuis sa mise en place et aura effet jusqu’à fin 2025. Aucune majorité politique en faveur de la suppression du moratoire ne s’est dégagée jusqu’ici. Défenseurs et opposants s’affrontent sans relâche sur l’interprétation des effets, négatifs ou positifs, de l’utilisation des techniques de génie génétique dans l’agriculture sur la sécurité alimentaire, l’environnement et le changement climatique et sur la question de savoir si cette utilisation est sûre et contrôlable. Or, les nouvelles techniques de génie génétique ont le vent en poupe et il n’est pas toujours aisé de les classer et de les régler dans le droit sur le génie géné-tique (postulat 20.4211 Chevalley).

Angela Bearth et Servan L. Grüninger

Près de 20 ans se sont écoulés depuis que le peuple suisse s’est prononcé sur le moratoire concernant la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Or « moratoire » signifiela suspension d’une activité pendant un certain temps. A l’origine, ce délai était uniquement destiné à permettre un examen scientifique plus approfondi des chances et des risques du génie génétique dans l’agriculture – mission qu’il a remplie. Au terme d’un programme national de recherche spécifique et d’innombrables études nationales et internationales en laboratoire et en plein champ, la situation est claire : il n’existe aucune raison étayée scientifiquement de penser que les OGM diffèrent des plantes cultivées de manière conventionnelle du point de vue de l’écologie et de la santé. C’est le résultat de la culture qui importe, non la méthode.[1]

D’un point de vue réglementaire, une adaptation de la législation est donc attendue depuis longtemps. Cela d’autant plus que les méthodes de sélection sont en constante évolution, desorte que le génie génétique de 2035 sera très différent de celui d’aujourd’hui et encore plus différent de celui de 2005. Certaines méthodes modernes peuvent déjà modifier le patrimoine génétique des plantes avec une précision telle qu’il n’est plus possible de distinguer ces modifications des mutations naturelles ou des sélections conventionnelles. [2] Cela étant, pour-quoi les autorités de régulation devraient-elles traiter différemment des plantes présentant le même patrimoine génétique et les mêmes caractéristiques ? Il est tout aussi absurde de réglementer les méthodes d’aujourd’hui avec les lois d’hier que de comparer les fonctions des smartphones modernes avec celles des anciens téléphones Nokia.

Cette constatation a déjà incité d’autres pays à envisager ou à utiliser de nouvelles technologies de sélection végétale dans l’agriculture. Une étude de la Commission européenne a récemment conclu que les nouvelles méthodes de génie génétique peuvent apporter une contribution décisive à un modèle d’alimentation durable et a demandé que les réglementations obsolètes soient adaptées. [3] Au Royaume-Uni, l’adaptation de la législation est en discussion et les premiers essais de culture de blé issu de l’édition génomique sont en cours. [4] Le Canada quant à lui évalue depuis longtemps les nouvelles variétés végétales indépendamment de la méthode de sélection. [5]

Or en Suisse, le moratoire sur les OGM a déjà été prolongé plusieurs fois sans que les électeurs ne soient rappelés aux urnes. L’argument souvent avancé est que les consommateurs ne veulent pas entendre parler d’aliments génétiquement modifiés. Il y a 20 ans, c’était peut-être lecas, mais les connaissances scientifiques ont évolué entretemps, de même que les mentalités. Diverses études menées dans le monde entier indiquent que cette technologie est plus populaire qu’on ne le pense. [6] En Suisse aussi, des enquêtes récentes montrent que la population est ouverte à l’utilisation du génie génétique dans l’agriculture. [7]

La recherche en sciences sociales révèle qu’avant de se lancer dans une aventure technologique, le public veut être convaincu de ses bénéfices. [8] Son ouverture face à l’utilisation du génie génétique dans le domaine de la médecine en est également la preuve: [9] alors que les activités de recherche et développement qui ont débouché sur la production d’insuline ou de nouveaux vaccins ou encore sur de nouvelles thérapies contre le cancer reposent sur le recours au génie génétique, l’acceptation des traitements qui en découlent n’en est pas affec-tée pour autant.

Face aux multiples défis que l’agriculture suisse doit et devra relever à l’avenir, l’utilité du génie génétique vert gagne en visibilité. Les méthodes récentes de l’édition génomique permettent de créer de manière ciblée et efficace des variétés de plantes qui résistent aux agents pathogènes, aux parasites et aux conditions climatiques extrêmes et sont mieux adaptée saux spécificités agronomiques de la Suisse.[10] De telles variétés sont particulièrement bienvenues si l’on veut continuer de produire des denrées alimentaires d’une manière écologiquement et économiquement durable dans notre pays.

Le génie génétique moderne contribue à réduire l’utilisation de pesticides dans l’agriculture [11], ce qui est manifestement bénéfique tant pour la nature que pour l’homme. [12] Les variétés végétales à teneur réduite en allergènes peuvent en outre permettre à la population concernée, en particulier les personnes atteintes de la maladie cœliaque, de se nourrir sans souci, par exemple sous la forme de blé sans gluten.[13] Le génie génétique vert est un instrument complémentaire efficace de la boîte à outils agronomique et ne supplante pas pour autant les autres méthodes de sélection. Et parce que, depuis l’introduction du moratoire sur le génie génétique, une nouvelle génération de consommateurs est plus ouverte à des solutions innovantes pour relever les défis de la société, la Suisse utilisera tout naturellement le géniegénétique dans l’agriculture en 2035.

References:

[1] Reatch (2021) : Literature Synthesis Report on Gene Technology in Agriculture. Blogpost. Disponible à l'adresse sui-vante : https://reatch.ch/publikatione... (état : 30.03.2022).

[2] Académie suisse des sciences naturelles (2020) : Pflanzenzüchtung – von klassischer Züchtung bis Genom-Editierung.In : Swiss Academies Factsheets 15/3. Disponible à l'adresse suivante : https://api.swiss-academies.ch... (état : 30.03.2022).

[3] European Commission (2021) : EC study on new genomic techniques. Commission Staff Working Document. Bruxelles :European Commission. Disponible à l'adresse suivante : https://ec.europa.eu/food/syst... (état : 30.03.2022).

[4] International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (2021) : Genome-Edited Wheat Field Trial Gets UKGovernment Approval. In : Crop Biotech Update 2021/September. Disponible à l'adresse suivante : https://www.isaaa.org/kc/cropb... (état : 30.03.2022).

[5] Entine, Jon/Felipe, Marua Sueli S./ Groenewald, Jan-Hendrik/ Kershen, Drew L./ Lema, Martin/ McHughes, Alan/ LimaNepomuceno, Alexandre/ Ohsawa, Ryo/ Ordonio, Reynante L./ Parrott, Wayne A./ Quemada, Hector/ Ramage, Carl/Slamet-Loedin, Inez/ Smyth, Stuart J./Wray-Cahen, Diane (2021) : Regulatory approaches for genome edited agricul-tural plants in select countries and jurisdictions around the world. In : Transgenic Research 30, 551–584. Disponible àl'adresse suivante : https://doi.org/10.1007/s11248... (état : 30.03.2022).

[6] Borrello, Massimiliano/ Cembalo, Luigi/Vecchio, Riccardo (2021) : Role of information in consumers’ preferences for eco-sustainable genetic improvements in plant breeding. In : PlosOne, 16/7, 1–16. Disponible à l'adresse suivante : https://journals.plos.org/plos... (état : 30.03.2022). Busch, Gesa/Ryan, Erin/von Keyserlingk, Marina A. G./Weary, Daniel. M. (2021) : Citizen views on genome editing : effectsof species and purpose. In : Agriculture and Human Values 2022/39, 151-164. Disponible à l'adresse suivante : https://link.springer.com/arti... (état : 30.03.2022). Saleh, Rita/Bearth, Angela/Siegrist, Michael (2021) : How chemophobia affects public acceptance of pesticide use andbiotechnology in agriculture. In : Food Quality and Preference 91/104197, 1–10. Disponible à l'adresse suivante : https://www.sciencedirect.com/... (état : 30.03.2022).

[7] Saleh, Rita/Bearth, Angela/Siegrist, Michael (2021) : How chemophobia affects public acceptance of pesticide use andbiotechnology in agriculture. In : Food Quality and Preference 91/104197, 1–10. Disponible à l'adresse suivante : https://www.sciencedirect.com/... (état : 30.03.2022).

[8] Bearth, Angela/Siegrist, Michael (2016) : Are risk or benefit perceptions more important for public acceptance of innova-tive food technologies : A meta-analysis. In : Trends in Food Science & Technology, 2016/49, 14-23. Disponible à l'adressesuivante : https://www.sciencedirect.com/... (état : 30.03.2022).Finucane, MelissaL./Alhakami, Ali/Slovic, Paul/Johnson, Stephen. M. (2000) : The affect heuristic in judgments of risks andbenefits. In : Journal of Behavioral Decision Making, 2000/13, 1-17. Disponible à l'adresse suivante :  https://onlinelibrary.wiley.co... (état : 30.03.2022).Siegrist, Michael (2008) : Factors influencing public acceptance of innovative food technologies and products. In : Trendsin Food Science & Technology, 19/11, 603-608. Disponible à l'adresse suivante : https://www.sciencedirect.com/... (état : 30.03.2022).

[9] McCaughey, Tristan/Budden, David. M./Sanfilippo, Paul G./Gooden, George E. C./Fan, Li/Fenwick, Eva/Rees, Gwyneth/MacGregor, Casimir/ Si, Lei/Chen, Christine/Hai Liang, Helena/Pébay, Alice/Baldwin, Timothy/Hewitt, Alex W. (2019) : Aneed for better understanding is the major determinant for public perceptions of human gene editing. In : Human GeneTherapy, 30/1, 36-43. Disponible à l'adresse suivante : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.go... (état : 30.03.2022).

[10] ScienceIndustries (2021) : Klimawandel : Genomeditierung macht die Entwicklung von Nischenprodukten interessant.In : POINT Newsletter : Aktuelle Biotechnologie 2021/225, 2. Disponible à l'adresse suivante : https://www.scienceindustries.... (état : 30.03.2022).

[11] Transparenz Gentechnik (2021) : Kraut- und Knollenfäule bei Kartoffeln : Neue Strategien gegen einen trickreichen Er-reger. In : Transparenz Gentechnik 2021. Disponible à l'adresse suivante : https://www.transgen.de/forsch... (état : 30.03.2022).Bundesverband Deutscher Pflanzenzüchter (2022) : Projekt PILTON. Bonn. Disponible à l'adresse suivante : https://pilton.bdp-online.de/ (état : 30.03.2022).

[12] Möhring, Niklas/Ingold, Karin/Kudsk, Per/Martin-Laurent, Fabrice/Niggli, Urs/Siegrist, Michael/Studer, Bruno/Walter,Aachim/Finger, Robert (2020) : Pathways for advancing pesticide policies. In : Nature Food, 2020/1, 535-540. Disponibleà l'adresse suivante : https://www.nature.com/article... (état : 30.03.2022).

[13] Transparenz Gentechnik (2021) : Gluten, Allergene, Koffein, Nikotin : Unerwünschtes einfach abschalten ? In : Transpa-renz Gentechnik 2021. Disponible à l'adresse suivante : https://www.transgen.de/lebens... (état : 30.03.2022).

Tous les quatre ans, la Chancellerie fédérale (ChF) publie une analyse de la situation et ducontexte qui doit servir de base au Conseil fédéral pour sa planification à long terme. Pour leprogramme de la législature 2023-2027, la ChF a invité des think tanks suisses et étrangers àréfléchir sur trois thèmes : Société et politique, Économie et sécurité, Numérisation et environnement.

La Chancellerie fédérale a posé aux think tanks un total de 20 questions en leur demandant de répondre par oui ou par non et de justifier leur réponse. Est-ce que nous travaillerons en 2035 jusqu’à 70 ans ? L'approvisionnement en électricité est-il garanti à l'avenir ? Est-ce qu'en 2035 nous paierons encore avec de l’argent liquide ? La Suisse utilisera-t-elle le génie génétique dans l'agriculture ? La classe moyenne sera-t-elle mieux lotie à l'avenir qu'aujourd'hui ? La Suisse sera-t-elle membre de l'Union européenne en 2035 ? Il s'agissait de prendre positionsur ces questions et bien d'autres encore.

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Präsidium, Fundraising

Servan Grüninger ist Mitgründer und Präsident von Reatch. Er hat sein Studium mit Politikwissenschaften und Recht begonnen und mit Biostatistik und Computational Science abgeschlossen. Zurzeit doktoriert er am Institut für Mathematik der Universität Zürich in Biostatistik. Weitere Informationen: www.servangrueninger.ch.

Auteur

Chef de projet «Avenir du travail», Blog-Team

Guido Baldi ist Mitglied von Reatch und beschäftigt sich insbesondere
mit Geldpolitik, Wirtschaftswachstum und dem Wandel der Arbeit. Bei
Reatch leitet er die Projektgruppe "Zukunft der Arbeit". Guido forscht
am Volkswirtschaftlichen Institut der Universität Bern und am Deutschen
Institut für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin).

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